mardi 6 janvier 2009

Les provocations du lobby sioniste se retournent contre lui

Le président français a demandé à la police et à la justice de tout mettre en oeuvre pour retrouver les auteurs de l'agression de Toulouse, lundi soir, à l'aide d'une voiture bélier. L'attaque n'a pas fait de victime.

Une douzaine de personnes se trouvaient dans l'édifice et participaient à un cours avec leur rabbin au moment des faits, qui n'ont pas été revendiqués. Selon le parquet, trois personnes ont été aperçues par des témoins en train de s'enfuir.

COCKTAILS MOLOTOV

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a qualifié ce geste de "totalement stupide et révoltant".

Le président de SOS-Racisme, Dominique Sopo, a estimé que le climat international avait "tout au moins favorisé" cet acte et s'est inquiété, sur les ondes de France Info, d'un "problème de cohésion nationale" dans le pays.

Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) ont condamné cette agression. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s'est déclarée "terrifiée par l'attentat".

L'agression de Toulouse est intervenue peu après une réunion organisée par la ministre de l'Intérieur des principaux représentants des communautés juives et musulmanes de France.

Dans un communiqué, Michèle Alliot-Marie a souligné que "préserver l'unité nationale relevait de la responsabilité de chacun."

Des manifestations rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu en France ces derniers jours contre l'intervention israélienne à Gaza ou au contraire en soutien à Israël. Des débordements ont eu lieu samedi à Paris.

Les auteurs de l'attaque de Toulouse ont utilisé deux véhicules qui contenaient des cocktails Molotov, selon Anne-Gaëlle Baudoin, directrice de cabinet du préfet de Haute-Garonne.

La première voiture, enflammée par un cocktail Molotov et poussée par le second véhicule, a été précipitée contre la porte de la synagogue qui a pris feu. Le second véhicule n'a pas été incendié.

Gérard Bon et Sophie Louet, avec Nicolas Fichot à Toulouse, édité par Gilles Trequesser

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