Soupçonné d'abus de confiance, le député PS Julien Dray doit en plus faire face à des accusations sur son mode de vie.
Alors que la presse a beaucoup glosé sur la présidence "Bling bling" de Nicolas Sarkozy, qui a depuis tenté d'arrondir cette image, voilà que le Parti Socialiste se voit à son tour reproché son goût pour l'argent à travers la personne de Julien Dray. Impliqué dans une enquête judiciaire suite à un signalement de Tracfin, la nouvelle cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, où il aurait bénéficié de mouvements de fonds "suspects" entre les comptes bancaires de l'association les Parrains de SOS Racisme et le syndicat lycéen la Fidl, le député de l'Essonne s'est déclaré "complètement dubitatif", dans un court entretien accordé au JDD, et répond par ailleurs aux interrogations concernant son train de vie. "Je suis un acheteur compulsif, ça veut dire que j'achète et que je revends pour acheter", a expliqué Dray, revenant sur une enquête préliminaire classée sans suite concernant une montre estimée à 38 000 euros qu'il avait réglé en partie en liquide.
Le partisan de Ségolène Royal a également tenu à tordre le cou à la rumeur qui le présente comme un joueur de poker acharné. "Je ne joue pas des sommes folles au poker. Je joue avec des copains, la cave est à un euro, les gains vont au pot commun et on fait la fête avec. C'est comme ça depuis des années." En attendant que l'instruction lève les voiles sur sa responsabilité dans l'affaire, le cofondateur de SOS Racisme, qui a regretté le manque de soutien de Martine Aubry, a assuré au Parisien qu'il ne se laisserait pas faire : "Il n'est pas question de démissionner de mes responsabilités . Je vais me mettre un peu en retrait et ne plus siéger pendant un certain temps au Bureau national. Mais il est pour l'instant exclu que j'abandonne mes fonctions."
Ceci dit, un joueur de poker ne peut pas complètement pourri...
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