Le quotidien Haaretz du 29 octobre 2007 citait le Conseil National de l'Enfance d'Israël selon lequel les plaintes déposées pour actes de pédomanie étaient en pleine expansion, 30% d'entre elles émanant de communautés ultra-orthodoxes. Plus de la moitié des 9 000 cas traités en 2006 par l'Association Israélienne des Centres de Crise sur le Viol concernait des mineurs. Près de 2 000 plaintes de viols avaient pour victimes des enfants de moins de 12 ans et 2 500 des adolescents de 13 à 18 ans. Parmi ceux-ci, 17% étaient survenus dans le cadre de l'éducation d'État et 11% à l'intérieur de yeshivas, institutions religieuses orthodoxes.
Violences et harcèlement sexuels sont de véritables fléaux jusque dans l'armée israélienne et dans le mouvement kibboutznik en général. Beaucoup parlent même d'inceste tant les relations entre filles et garçons y sont supposées relever de comportements normaux en famille élargie. Aux jeunes femmes qui intègrent la Force de Défense, on distribue l'adresse d'associations luttant contre le viol. Mais c'est dans le Mouvement Kibboutz, qui prend en charge de très jeunes enfants des deux sexes, que les déviances sont les plus inquiétantes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire