"150 personnes sont venues assister au débat organisé par les Loges Léon Blum et Deborah Sam Hoffenberg le 7 mai 2008, à la Mairie du XIème à Paris.
Dans un premier temps :
* Joëlle Allouche-Benayoum, chercheur au groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS/EPHE) a présenté la manière dont on parle des Juifs et du judaïsme dans les manuels d’Histoire des lycées en France
* Marie Josée Brakha a fait part de son expérience avec les dictionnaires.
* Monique Sander, vice-présidente de P.E.R.E.C. (Pour une Ecole Républicaine Et Citoyenne), a posé la question de la compatibilité du militantisme et de la démarche éducative.
* Rachel Hausfater a parlé de son expérience d’écrivain pour la jeunesse.et de Professeur de collège.
Dans un deuxième temps, des expériences de terrain en milieu difficile, parmi des jeunes issus de l’immigration ont été relatées par :
* Le Président de l’UEJF, Raphaël Haddad après avoir attiré l’attention sur la réciprocité du regard porté sur l’autre, a donné la parole à Orly Cohen- Lugassy, directrice du programme « Coexist », qui a livré leur expérience avec des élèves de 4ème et 3ème de collèges, tous situés dans des lieux défavorisés.
* Et enfin Edgar Laloum, membre fondateur de l’Association Bait Ham à Jérusalem et Nour Eddine Skiker, travailleur social et créateur d’un atelier d’écriture ont présenté un film de 20mn, Les mots entre les pierres, retraçant l’expérience d’un atelier d’écriture qui a entrainé un groupe de jeunes d’Aubervilliers issus de l’immigration, à faire un voyage à Auschwitz.
Cette soirée a permis de faire prendre conscience que pour « Changer le regard… »,
* Il faut œuvrer pour la révision des programmes d’Histoire, afin de donner toute sa place à la présence juive, depuis l’antiquité, dans ce territoire qui peu à peu devient la France.
* Il faut œuvrer pour la révision des définitions fautives des dictionnaires concernant les mots « Juif, judaïsme, pogrom, Israël, Palestine, Palestinien, etc.… »
* Il faut favoriser la production et la diffusion d’une littérature pour la jeunesse qui par les armes de l’imaginaire (NDLR et l'imaginaire chez les Juifs, c'est un euphémisme...) , des sentiments, de l’identification, peut faire tomber des tabous, des stéréotypes, et faire ouvrir les yeux sur « l’Autre ».
* Il faut favoriser des actions péri-éducatives, sur le terrain miné de ces fameux territoires, peut-être pas aussi perdus que cela, par des médiateurs, des éducateurs, solidement formés, et qui permettent des prises de conscience."
Source Franc Maçonnerie raciste Juive B'naï Brith
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