lundi 20 avril 2009

Les "démocraties" sionistes chassées de Genève

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié Israël de "gouvernement raciste", lundi 20 avril, à Genève. Son discours, attendu comme l'un des moments clés de la conférence sur le racisme de l'ONU, a provoqué le départ immédiat des représentants des Etats de l'Union européenne. "Après la fin de la seconde guerre mondiale, ils [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive", a expliqué Mahmoud Ahmadinejad à la tribune.

La conférence de l'ONU sur le racisme s'ouvre dans la division et l'incertitude "Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée (...) Des efforts doivent être faits pour mettre un terme aux abus des sionistes et de (leurs) partisans", a poursuivi le président iranien.

"Dès lors qu'Israël était stigmatisé à la tribune par le président iranien, nous en avons tiré les conséquences en nous retirant de la salle pour bien marquer notre rejet absolu de tels propos", a expliqué l'ambassadeur de France à l'ONU à Genève, Jean-Baptiste Mattéi. "Cette conférence ne doit pas devenir une tribune anti-israélienne. Nous l'avons dit depuis le départ", a-t-il encore souligné. M. Mattéi a quitté la salle après les propos du président iranien, ainsi que 22 autres représentants européens.

POUR KOUCHNER, "AUCUN COMPROMIS N'EST POSSIBLE"

L'ONU a pour sa part dénoncé "le langage" utilisé par le président iranien. "De notre point de vue, le discours était totalement déplacé pour une conférence destinée à faire fleurir la diversité et la tolérance", a indiqué le porte-parole de la haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Navi Pillay. Quelques heures avant, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait mis en garde Mahmoud Ahmadinejad, connu pour ses diatribes contre l'Etat hébreu, contre tout amalgame entre sionisme et racisme, lors d'une rencontre en tête-à-tête.

Nicolas Sarkozy a immédiatement réagi, qualifiant les propos du président iranien d'"appel intolérable à la haine raciste" qui "bafoue les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'homme". Il a appelé l'Union européenne à faire preuve d'une "extrême fermeté". Pour Bernard Kouchner, "ce geste de protestation" doit provoquer une "prise de conscience" internationale. "Face à des attitudes comme celle que vient d'adopter le président iranien, aucun compromis n'est possible", a-t-il insisté.

Richard Prasquier, le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), s'est dit "soulagé" du départ des " délégations démocratiques et notamment de la France" pendant le discours du président iranien. Il a appelé les participants à ne pas baisser la garde. "Il y a aura encore, j'en suis sûr, des franchissements de ligne rouge. Nous ne devons pas transiger sur les valeurs universelles de notre civilisation", a-t-il conclu.

Le Monde Gunzburg

Le discours était donc déplacée même si un gouvernement d'extrême droite est en siège à Tel Aviv et que le nettoyage ethnique à Gaza a fait 400 enfants tués.

On comprend surtout que lobby Juif tient l'UE et les USA et que s'il est le premier à accuser les autres de racisme lorsque son tour vient, il se confond en lamentations. Mais nous connaissons bien le cinéma Juif et ses ficelles, aussi ne nous laissons pas tromper : il s'agit d'une victoire éclatante, celle de la mise au ban du sionisme de la scène internationale. Et ce n'est pas le Juif Sarközy qui dans une inversion accusatoire classique pourra changer cette victoire en défaite.

Le sionisme est un racisme et le démantèlement de l'état sioniste est désormais une question de temps.

Quant à "notre civilisation", il faut bien comprendre que dans la bouche de l'israélite Prasquier,  ce mot signifie "notre dictature Juive".

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