En s’alliant avec l’extrême-droite, quel que soit le visage qu’elle se donne, Dieudonné et ses semblables ("la banlieue s’exprime", Kemi Seba, Centre Zahra, etc....) effacent sans scrupules plus de quarante ans de lutte de l’immigration contre l’extrême-droite ; ils insultent la mémoire de tous ceux qui se sont battus contre le colonialisme. Que Dieudonné en soit conscient ou non, il fait ainsi le jeu du sionisme qu’il prétend combattre.
Ça, nous ne pouvons le tolérer. C’est ce qu’a exprimé de la manière la plus claire la porte-parole du MIR, Houria Bouteldja, dans le discours qu’elle a prononcé le 8 mai dernier, à l’occasion de la Marche des indigènes : « Nous ne pouvons pas, nous n’avons pas le droit de nous allier à des forces racistes, colonialistes et prétendument antisionistes ! Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis ! Le combat antisioniste, le combat de Azzedine Elqassam, de Arafat, de Georges Habbache, de cheikh Yassine (Allah yarhamhom !), le combat anticolonialiste et antiraciste de Mandela, Fanon, Césaire, Malcolm X, Angela Davis, Sankara, Lumumba et bien d’autres est beaucoup trop précieux pour le corrompre aujourd’hui avec une extrême droite française toujours fière d’avoir torturé en Algérie ; une extrême droite qui a organisé des ratonnades contre les arabes et les noirs ; une extrême droite qui dénonce l’islamisation de la France, qui exige toujours plus de répression contre l’immigration et dans nos quartiers, qui justifie la chasse aux sans papiers. Une extrême droite qui, au nom du patriotisme, rêve de faire de nous les nouveaux tirailleurs de l’impérialisme bleu/blanc/rouge. Nous n’avons aucun intérêt commun avec ces gens-là !!! Une alliance, même tactique, avec eux, est d’abord une grave erreur politique et un piège que nous tendent nos adversaires : elle nous détourne de nos vrais combats ; elle nous engage dans des polémiques médiatiques qui ne sont pas les nôtres ; elle contribue à semer la confusion, à obscurcir les vrais enjeux de nos luttes, à nous faire dévier de nos véritables objectifs ! Mais une telle alliance, c’est plus qu’une erreur, c’est une faute ! Oui, c’est une faute ! Une faute morale, un non sens historique. Nos seuls guides sont nos martyrs, nos valeurs, notre foi et notre profond anticolonialisme. Nos seuls alliés sont ceux qui les défendent. »
Rédaction
source :
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3 ?id_article=558
Houria Boutelja - Indigènes de la République
Honnêtement Houria doit être très spéciale pour parvenir, depuis une position anticoloniale, à accuser les masses blanches populaires de vouloir être maîtres chez elles contre la finance internationale instrumentalisant l'immigration et l'impérialisme atlanto-sioniste. Tout antiraciste qu'elle se prétende, l'intéressée estime que la nation blanche n'a pas le droit d'être elle aussi anti-coloniale. Ce grossier double discours se démonte de lui même.
C'est peut être aussi et surtout que dès l'origine, Houria est instrumentée par une nébuleuse pour partie trotsko-Juive ayant partie liée avec la LCR.
Enfin défendre l'anticolonialisme quand on est Arabe, fière de ses origines (ce qui est respectable) depuis Paris ou l'on vit tranquillement confine à l'indécence.
La liste de Dieudonné a décidément le mérite de mettre bas les masques entre les antisionistes réels et ceux pour qui il n'est question que de postures médiatiques.
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