Voici un parfait exempe d'inversion accusatoire ou les Juifs communautaires se font passer pour les victimes de la "haine communautariste" !
"Partout où un homme est nié, méprisé, insulté pour ce qu'il est par sa famille, sa religion, ses origines, sa couleur de peau, la République doit se dresser pour affirmer encore et encore : pas cela et pas ici. Elle doit se montrer aussi inflexible envers toutes les formes de racisme, à l'égard de toutes les formes d'insultes et de profanation, des cimetières juifs comme des cimetières musulmans. Elle doit être sourcilleuse dans l'égalité de sa réaction à l'égard de toutes les formes de racisme, égale dans la sévérité de sa condamnation, y compris pénale. C'est au prix de cette égalité dans l'indignation et le traitement public des offenses qu'elle pourra lutter contre la scandaleuse campagne dont vous êtes l'objet. Si la République l'oublie, elle ouvrira la porte à tous les démons."
C'est Jean Claude Barrois qui parle. Il témoigne ainsi de son soutien à l'humoriste Juif Jacques Essebag:
"Je suis le modeste élu local d'un village de 600 âmes du canton des Vans, à quelques kilomètres de Vals-les-Bains (Ardèche), où vous, Arthur [animateur et humoriste dont la tournée a été perturbée par des attaques qu'il juge antisémites (Le Monde du 9 février)], avez essuyé des salves de haine imbécile, qui ont eu pour moi une résonance particulière."
Vous connaissez l'extrême homogénéité du Judaïsme, quelque soient les frontières, les nationalités, les partis politiques, le Juif témoigne d'une mentalité parfaitement similaire. Vous comprenez donc que Jean Claude est français, très français, mais aussi très Juif.
"La rumeur enfle : je suis juif. Difficile de démentir. Je n'en fais pas mystère et je n'en fais pas un porte-drapeau. Voilà une bien belle rumeur, apte à alimenter les conversations sur les bancs de la place, au bistrot ou à l'épicerie du village. Quelque chose d'inédit localement.
Je me fais interpeller. On dit que... il paraît que... Je reçois une première lettre anonyme, puis une autre. Après l'élection, je reçois des menaces de mort avec des inscriptions antisémites. Mes colistiers en reçoivent avec des propos orduriers et des annotations clairement antisémites."
On comprend donc pourquoi Jean Jacques estime qu'il y a urgence à lutter contre le racisme et pourquoi il écrit ainsi à Jacques Essebag. Parce qu'il est "plus français que les français" et que les autres, ces affreux goyim, sont de définitives ordures. Mais aussi peut être parce qu'il a le don de faire connaître son mépris pour ces gaulois infâme dont le mode de vie est "dépassé" et qu'il y a urgence à démontrer plus de "tolérance".
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