vendredi 3 avril 2009

Kémi Séba ne joint pas la démarche de Dieudonné au nom de la fierté raciale

Kémi Séba confirme notre analyse dans cette vidéo dont nous avons pris connaissance après avoir écrit notre opinion sur le sujet. Une ligne de fracture nette entre différencialistes et universalistes se renforcent. A fortiori c'est la même qui détruit le Front ex-National via les identitaires. Le propos de Kémi Séba est on ne peut plus cohérent: difficile de lutter contre le Nouvel Ordre Mondial quand on défend une création dont la facture intellectuelle est signée de la même famille de pensée, à savoir la république jacobine et son universalisme. On pourrait pousser la logique en se demandant si l'on peut réellement lutter contre le système en adoptant une grille de lecture idéologique, marxiste, dont l'histoire à prouver qu'elle a été créé et instrumentée par la mafia sioniste (Trotsky chez les banquiers Juifs New Yorkais pour financier la révolution de 1917).

Il est par ailleurs tout à fait scandaleux que des nostalgiques défendent l'idée coloniale du type "Algérie Française" et autres inepties, une attitude qui relève du fantasme ethno-centrique plus que de l'identité et de l'anti-impérialisme. On note par ailleurs que ceux qui en font la promotion mettent en avant l'image de Sankhara, ce qui n'est pas la moindre des incohérences... Ce faisant ils hypothèquent par ces discours désastreux la création d'un front plus large contre le système.

Notre position est de bâtir l'Europe de "la France d'après" plutôt qu'un vieux mythe franco-centré, archéo-jacobino-impérial, dont l'effondrement sera consubstantiel de celui de la république. Visiblement pour certains Dien Bien Phu tient toujours, Robespierre est au Comité de Salut Public tandis que Napoléon plante ses fiers aigles sur l'Europe...

Une bonne cure de réalisme s'impose.

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