vendredi 8 mai 2009

"Nationalistes Autonomes"

Une bonne habitude dans l'histoire nationaliste à consister à s'inspirer de nos amis Allemands. Malgré les persécutions bien plus grandes dont ils sont victimes, les nationalistes germaniques relèvent tous les défis: on rappellera les défilés réguliers en souvenir du martyr de Dresde commis par les Juifs et leurs valets américains ou encore en l'honneur de Rudolf Hess. Récemment ces derniers ont véritablement débordé l'extrême gauche lors des défilés du premier mai ou les nationaux étaient très présents.

Cela n'est pas du au hasard. Les nationaux ont en effet changé de style au sens large. On laisse donc les jeans trop courts et les rangers à lacets blancs de coté: place aux baggies, au sweat à capuche et à la casquette noire, bref on vit avec son temps et la jeunesse parvient plus facilement à s'identifier aux militants. De même lors des manifestations, les gants noirs trouvent leur place, ce qui visuellement frappe toujours et donne symboliquement l'idée du combat et de la détermination. Naturellement les leaders avec casquette et sweat haranguent la foule avec des porte voix ce qui renforce l'impression belliqueuse générale. Les banderoles faisant figurer des slogans sans équivoques: "Intifada allemande", "Contre le capitalisme", "Pas d'armes pour Israël", "Pour un national-socialisme".

Plus encore le drapeau noir devient peu à peu, de Berlin à Moscou en passant par Rome, le symbole de ralliement des authentiques nationalistes, loin très loin des sous groupes de vieillards nostalgiques de l'Algérie française ou autres pitreries cocardières. C'est que, au cas ou certains auraient oublié, le drapeau noir n'est pas que le symbole de l'anarchisme mais aussi celui des camarades qui en 1919 entreprirent le redressement italien. Le drapeau noir devient donc pour ces nationalistes le grand drapeau de la révolution nationaliste à l'échelle de l'Europe.

Tout cela se passe en dehors des organisations classiques qui cependant peuvent y participer via leurs membres. Le but est que l'idée prime la boutique politique. Ce sont les "nationalistes autonomes" qui se regroupent pour frapper sans étiquette particulière autre que celle u nationalisme européen.

La spécificité de cette mouvance est qu'elle est résolument sociale, voire socialiste, et qu'elle soutient une vision géopolitique résolument anti-occidentaliste. Ainsi les slogans antisionistes sont ils de rigueur de même que le refus du libéralisme et de la société marchande bourgeoise. En France l'absence de cette critique radicale de l'ordre en place a permis à des machines bourgeoises et électoralistes de parler au nom de la jeunesse. Le cas Le Pen étant le plus évident en terme d'échec total.

Ce style émerge un peu partout désormais, en Pologne, en Italie, en Russie après avoir conquis l'Allemagne. Il déstabilise fortement l'extrême gauche qui n'est plus la seule à proposer une réelle critique du système. Pire par son soutien à l'immigration de masse, son barratin social est vite mis à mal. La haine que le système vomit contre nos camarades achevant de faire savoir à tous d'ou vient le réel danger. Les gauchistes ne peuvent dès lors que servir de chiens de garde de la bourgeoisie en préférant s'en prendre aux nationaux plus qu'à l'occupant libéral-sioniste.

Activisme et esthétique donc. Nous invitons les jeunes nationalistes à adopter le drapeau noir, la casquette noir et le gant noir afin de faire évoluer toute la mouvance radicalement nationaliste vers une démarche de rassemblement européen. Le refus du système libéral, de l'atlantisme et du sionisme étant par ailleurs des thématiques essentielles pour toute action authentiquement anti-système.

Pour l'heure la France se caractérise par un immobilisme assez édifiant, embourbé dans un nostalgisme réactionnaire des plus fatigants. On ne fait jamais que puiser dans les vieilles recettes d'hier.

Tant que le sionisme et le capitalisme ne seront pas des objets de contestations, rien ne pourra être qualifié de réellement national. La seule critique de "l'islamisation" est  un nationalisme pour imbéciles en ce sens que ce sont essentiellement des bourgeois libéraux quinquagénaires qui la formulent du haut de boutiques électorales petite bourgeoises. Outre le fait que le refus de "l'islamisation" n'intéresse pas les masses (y a t'il eu une seule manifestation anti-islam en France ?), une telle critique ne saurait apporter une vision globale des enjeux et des réponses à formuler. 

Il y a urgence à voir des "nationalistes autonomes" en France pour proposer un anti-libéralisme radical, une vision réellement sociale, mais aussi un anti-atlanto-sionisme et une nationalisme réellement européen.










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