"Cette alliance de losers de toutes sortes est à la fois sinistre et ridicule" et "présente un double risque: celui de porter atteinte à la cause palestinienne et de répandre l’antisémitisme", juge dans un communiqué le NPA d'Olivier Besancenot, qui voit dans cette liste "les vieilles lunes d’extrême droite".
Le NPA "s’indigne contre le hold-up médiatique qu’a tenté de réaliser Dieudonné avec sa prétendue liste +antisioniste+" et "combattra politiquement ce que représente cette liste". "La meilleure façon de le faire est de mener campagne pour une Europe qui soutienne les droits du peuple palestinien et applique des sanctions politiques, économiques et sportives tant qu’Israël refusera de respecter le droit international".
Lorsque l'intéressé, qui prend ses ordres chez les Juifs Krivine et Bensaïd, évoque l'atteinte à la "cause palestinienne", c'est surtout au monopole qu'avait jusqu'à peu l'extrême gauche sioniste sur cette question.
La liste de Dieudonné, réalisée à la hâte et sans moyens, parvient donc à mobiliser contre elle un spectre allant de l'extrême gauche à la droite atlantiste dure. Ne manque plus que De Villiers et l'extrême droite conservatrice sera représentée.
Un des éléments très gênant de la liste est qu'elle est extraordinairement diverse et convergente: y figurent des nationalistes catholiques, un marxiste gréco-italien, un rabbin, une écologiste, des jeunes d'origine noire africaine, des musulmans, au moins un libertaire. Une convergence qui dérange la farce ploutocratique dite "démocratique": celle d'une segmentation organisée par le lobby sioniste pour mieux régner sur les diverses composantes sociales.
Le Juif a réussi à créer l'Internationale: contre lui.
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