dimanche 29 mars 2009

Comprendre

Le premier critère pour juger un parti politique, et singulièrement un parti nationaliste, c'est de savoir si oui ou non il est anti-sioniste et dans quelle mesure.

Si la question n'est pas abordée, c'est que l'embourgeoisement et la peur sont les deux fondements d'un tel groupe qui en cas de coup dur n'ira pas très loin. Il en va même du sens d'un engagement: si l'on milite c'est dans l'espoir de voir le cours des choses changer en faveur de ses propres vues. Quel mouvement pourrait il être digne d'intérêt s'il préfère, pour ne pas subir les foudres d'un système qu'il prétend abattre, se taire et redoubler d'agressivité contre des seconds couteaux dont le rôle est précisément de prendre les coups à la place des premiers ?

L'antisionisme en France et en Europe, couplé à l'anti-atlantisme, est une donnée fondamentale de toute lutte politique crédible et pertinente.

Un programme politique qui n'évoque pas le sionisme est au mieux une oeuvre d'amateurs, au pire une imposture de rebelles à la petite semaine, idiots utiles du conformisme en place.

N'importe quel imbécile verra qu'un métis républicain comme Dieudonné est bien moins concerné à la base par la question du sionisme en France qu'un mouvement politique nationaliste. Et à chacun de considérer par cet élément de comparaison le degré de dangerosité des militants nationalistes qui prononcent à voix basse le mot "Juif" à l'heure ou rien de ce qui se dit ou fait n'est pas dicté par un israélite appointé de Paris.

Considérons que les maîtres de la France ont deux bêtes noires privilégiées: Kémi Séba et Dieudonné. Un noir et un métis. 

Pas un nationaliste ne devrait être autorisé à se revendiquer d'une telle étiquette sans avoir au préalable et publiquement fait serment d'antisionisme. Plus que d'amuser la galerie, c'est tout simplement de cohérence et décence qu'il est question.

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