mardi 17 mars 2009

Victime du Judaïsme réhabilité... partiellement

Alain Ménargues avait notamment déclaré, lors de la promotion de son livre Le Mur de Sharon qu’Israël était un «Etat raciste». Ces déclarations avaient provoqué de très vives réactions des syndicats et de la société des journalistes de RFI, d’associations juives françaises et du ministère français des Affaires étrangères.

Le 17 octobre 2004, après avoir été invité sur Radio-Courtoisie, les syndicats du personnel de RFI obtiennent la démission d’Alain Ménargues de ses fonctions de directeur de l’information. Le 19 octobre, Libération publie des déclarations où celui-ci affirme «avoir été victime d’une “manip” conduite» par un noyau de Juifs communautaires«qui ne supporteraient pas qu’Israël soit critiqué». Suite à cette dernière déclaration, une assemblée générale des personnels de RFI se tient le jour même, à l’appel de toutes les formations syndicales. Le PDG de RFI, Antoine Schwarz, décide alors du licenciement d’Alain Ménargues.

M. Ménargues avait saisi les Prud’hommes qui l’avaient débouté, puis la Cour d’appel. Dans un arrêt rendu le 6 mars, celle-ci a infirmé cette décision, «considérant qu’aucune des fautes invoquées par la société RFI n’étant établie à l’encontre de M. Ménargues pour justifier son licenciement, ce licenciement doit être déclaré dépourvu de cause réelle et sérieuse.» Elle a condamné RFI à payer à M. Ménargues ses indemnités de licenciement ainsi que «200.000 euros de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse», en «réparation du préjudice consécutif à la perte injustifiée de son emploi».

A. Ménargues est actuellement journaliste indépendant et écrivain installé au Caire.

FDS

Ah le Caire... Cette ville a pris la saine habitude d'accueillir toutes les victimes du sionisme international... Une longue tradition d'accueil à saluer !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire