Gilles Bernheim, un nez caractéristique
«Abjects.» Ainsi Gilles Bernheim, le grand rabbin de France, et Joël Mergui, le président du Consistoire central ont-ils qualifié, hier, dans une déclaration commune, les propos de l’évêque négationniste Richard Williamson. Les deux responsables juifs s’exprimaient à l’issue de la cérémonie d’investiture du grand rabbin de France à la synagogue de la Victoire à Paris.
Au-delà de cette condamnation, Gilles Bernheim et Joël Mergui «souhait[ent] que le dialogue entre les religions se renforce dans la continuité du concile Vatican II et dans l’esprit de nostra aetate [document papal sur le dialogue interreligieux affirmant notamment que les juifs sont les «frères aînés» des chrétiens, ndlr]». Et les deux responsables d’ajouter qu’«en ces périodes de conflit, de crise, de misère, nous avons tous besoin en France de religions qui dialoguent, qui appellent à la paix et qui se battent contre les actes racistes, antisémites et antimusulmans».
"Antimusulmans"... Certainement comme la politique soutenue par Glucksman, Bruckner, Kouchner, Bernard Henri Lévy, Romain Goupil, etc. en Irak ou encore le soutien du même Bernheim à l'entité sioniste lors du massacre de 400 enfants à Gaza...
Le discours toujours identique tend à faire croire que les blancs viseraient massivement les musulmans, les Juifs ou d'autres minorités... Inversion accusatoire dont l'objectif est de dédouaner la communauté de ses terribles responsabilités dans la politique migratoire de la France et de sa nouvelle politique étrangère... et de se poser une nouvelle fois en victime.
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