"Le fait qu'Israël prend part directement au conflit du Darfour n'est pas un scoop. C'est une information qui traînait beaucoup il y a quelques mois dans les milieux qui diffusent de l'information alternative alors que le Darfour se trouvait plus à la Une de nos journaux et de nos "médias poubelles". Un rapport soudanais met en lumière la contribution de l'Etat sioniste au massacre et au chaos dans la région.
Tout d'abord, Amnesty International a plusieurs fois dans ses rapports pointé le rôle des pays occidentaux et de la Chine. Des armes autrichiennes ont été découvertes entre les mains des rebelles et la Chine fournirait les milices Jenjawid.
L'intérêt des milieux sionistes, Juifs et israéliens est un sujet que l'on a déjà abordé et qui fait aussi l'objet de très nombreuses réflexions sur la toile. Des Choses vues, qui n'ont en fait jamais été vues par Bernard Henry Lévy au Darfour, en passant par le Centre Simon Wiesenthal qui a fait du génocide au Soudan, l'une de ses spécialités, il est parfaitement légitime de se demander ce qui pousse ceux qu'on nommera "sionistes" (mais qui recouvrent dans ce cas précis, des Juifs et des Israéliens), à dénoncer avec une telle force le massacre des populations civiles là bas au fin fond de l'Afrique alors qu'on ne les entend pas lorsqu'il s'agit des crimes de guerre commis par Tsahal dans les territoires occupés.
Mais derrière ses élans humanistes, Israël (cet Etat accepte de "recueillir"des "réfugiés du Darfour" mais continue d'expulser des Palestiniens et de les interdire de revenir sur leurs terres), pourrait bien cacher une implication bien plus directe dans le carnage qui se joue entre rebelles et milices pro-gouvernementales.
Israël aurait mis des quantités considérables d'armes à disposition des rebelles selon un rapport relayé par la chaîne iranienne Press TV et par des médias soudanais. Le mouvement de la Justice et de l'Egalité aurait reçu un support logistique et militaire considérable d'Israël. La cargaison aurait été acheminée par la France, qui est en charge de la formation du personnel militaire au Tchad où elle maintient 1650 soldats dans le cadre de la mission de l'EUFOR, qui doit assurer la protection des réfugiés."
Café politicien
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